LEXIQUE

 

CIEL : plafond des galeries et salles. Le ciel est bien souvent d'allure très irrégulière : des fissures peuvent causer l'éboulement de petites plaques qui pourront être à l'origine de fontis.

CHATIERE : passage terriblement bas ou il faut marcher en canard voir ramper. Constitue souvent un accès à des salles qui on été murées comme le Val De Grace, dernierement ouvert fin mars 1999.

EGOUTS : réseau immense servant à transporter les divers déchets produits par la société de consommation, s'étendant sous chaque rue de la capitale. Ce réseau est juste sous la surface et n'a strictement rien à voir avec les catacombes. le réseau de ces dernières étant beaucoup plus restreint et à plus grande profondeur.

FONTIS : Les murs d'une galerie mal entretenue peuvent se lézarder et son ciel se fissurer. Un éboulement se produit alors, des pierres tombent du plafond et s'entassent sur le sol. Le ciel s'élève, parallèlement au sol. Une cavité en forme de cloche apparait, dont la taille n'évolue pas, évoluant verticalement vers le haut. L'effet n'est pas immédiatement ressenti en surface. Il faudra attendre que plusieurs éboulements successifs permettent à la cloche d'air de remonter à la surface. Un fontis peut être un simple trou, jusqu'à causer l'enfoncement dans le sol de maison ou de rues sur plusieurs mètres de profondeur.

I.G.C. : Inspection Générale des Carrières, crée le 4 avril 1777 pour consolider le sous sol parisien. Il faut savoir que sur les milliers de plaques donnant accès au sous sol que comporte Paris et ses environ, que les parisiens foulent chaque jour, il est inscrit I.D.C. soit Inspection des carrières mais il s'agit d'une énorme erreur typographique qui s'est reproduite depuis deux siècles!

J.C. Sarrate : Le commandant Sarrate ( voir reportage de TF1 diffusé en février 1999 dans l'émission le droit de savoir ) est policier le jour, cataphile la nuit. En effet si il effectue son travail comme tout policier en surface, il lui arrive de temps en temps de descendre dans les catacombes. Contrairement aux inspecteurs de l'I.G.C. il verbalise rarement et son rôle est surtout de surveiller le réseau et de  relever la constitution des différents groupes de cataphiles et de pouvoir les identifier en cas de signalement de disparition. Hélas, après juin 1999, on ne le véra plus dans son survetement bleu de marque police, couronné par son casque étincelant et portant son révolver à la ceinture car pour le commandant  l'heure de la retraite a sonné, désormais il goutera à un repos bien mérité et il creusera de jolie galeries dans le sable frais en souvenir de la plage ...  

KTA : diminutif utilisé couramment par les cataphiles pour désigner les catacombes.

KTAFLICS :  Les succésseurs du commandant SARRATE dismponible en deux versions : Les sportifs de la Préfecture de Police ou les men in black de la mairie de Paris. Désormais pour les cataphiles ce sera  '' pas vu, pas pris,  pris pendu''.

KTASPRINT : Course entre plusieurs groupes de cataphiles qui doivent se rendre d'un endroit à un autre, et cela quelquesois le chemin dans un tel labyrinthe ( dernière en date qui a plus ou moins avorté a cause de murage intempestif en janvier 1998).

LAMPE à ACETYLENE : moyen peu coûteux pour produire de la lumière. la lampe est en fait une enceinte hermétiquement close dans lequel on place un solide blanc et de l'eau qui produisent le gaz acétylène inflammable.

TRACTS : les Tracts sont des petits journaux ou des dessins délirants sur le monde des catacombes que les cataphiles cachent dans les anfractuosités des murs à l'intention des autres cataphiles.

TRACTOFOLIE : Soirée où les cataphiles s'échangent et exposent leur tracts (comme celle du 20 mars 1999 ou lors de la fête du poulet le 20 juin 2000).

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