Citations souterraines
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" Mon coeur se désagrège et coule goutte à goutte, pareil à la bougie qui du fond de sa lampe se consume. Et plus elle brûle plus elle croule sous la violence qui l'embrase. Peu à peu elle s'altère, elle décroit bientôt, sa place reste vide et l'éclat de sa lumière expire pour ne laisser que les ténèbres"
F. Giroud
"c'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"
E. Rostand
" la nuit! elle est si noire et si profonde, qu'elle ne finira jamais. Inconcevable éternité!"
G. Duhamel
" c'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses"
P. Geraldy
" Faut il que par malheur
de tous ces esprits libres
Ces ames captivantes
le seul ceor qui m'attire
soit celui d'un démon!
Suis je donc condamnée
A errer dans les limbes
D'une passion impossible
Amitié illusoir
Souffle poison du cops et du coeur
Souffrance, expression de l'amour de la
[mort
L'un se trouve sous terre
Et l'autre nous enterre
Du tréfons de mon âme
Aux bas fonds de Paris
Une obscure cabale
Me poursuit et m'entraine
Envoutante aventure
Sans issue et sans fin"
Extrait d'un tract de Maitre Zargos
les cistations suivantes ont été trouvé sur le site http://www.multimania.com/gentelet/speleo/speleo.htm
"... le mineur a dans les veines le feu intérieur de la terre qui l'excite à la parcourir." NOVALIS Freidrich Leopold von Hardenberg 1772-1801, in BACHELARD Gaston, La psychanalyse du feu, Paris, 1938 "Moi je songe. Je suis l'il des cavernes." PAVESE Cesare, 1908-1950 titre de son dernier recueil, en hommage à Constance Dowling. "Ô nuit qui produis toute chose, écoute-moi, déesse heureuse, (...) toi qui (...) t'épanouis parmi l'air, rendant la lumière aux enfers." ANONYME, Hymne orphique, Ier ou IIeme siècle."Un jour je pressai mon oreille contre une pierre, et la pierre sauvage se mit à parler." REMIZOV Alexei Mikhaîlovitch, 1877-1957, Les couleurs, in NRF, Paris, 1955. "La pierre est l'il fermé de la terre immobile." VIGEE Claude, 1921, L'Eté indien, Paris, 1957. "Un trou n'a de cesse qu'on lui enfonce quelque chose." GRODDECK Georg, 1886-1934, Le livre du ça, 1923, Paris, 1963 "(...) Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme aussi regarde en toi." NIETZSCHE Friedrich, 1844-1900, Par delà le bien et le mal, 1886.
"A force d'aller au fond de tout on y reste."
TAINE Hippolyte, 1828-1893, in HERACLES Philippe et CHRZANOWSKI L., Petit dictionnnaire à mourir de rire, Paris